Dans un contexte d’aggravation des accidents de la route dans le département, notamment sur le mois de septembre, le préfet s’est rendu, le samedi 8 octobre, à l’hôpital de Bagnères-de-Bigorre afin de participer à une opération de sécurité routière alternative à la peine.

« Sur les 17 personnes tués cette année sur nos routes, 1/3 sont décédées durant ce mois de septembre. Dans chacun de ces cas, se sont des vies, des familles, des destins qui sont brisés et qu’aucune amende, peine… ne pourra réparer. Le caractère inacceptable de chacun de ces drames est dû au non respect du code de la route et à la surestimation de ses capacités. Chaque conducteur est responsable de ses actes. La conduite doit toujours être adaptée aux conditions de circulation (météo, affluence…) mais également personnelles (fatigue, stress…). Par conséquent, les forces de l’ordre continueront à être mobilisées pour faire respecter le code de la route et il ne souffrira d’aucune exception et d’aucun motif valable. La sécurité est l’affaire de tous ! »

Jean SALOMON, préfet des Hautes-Pyrénées

« Le nombre de morts sur les routes des Hautes-Pyrénées a encore été trop nombreux lors de cette rentrée scolaire 2022. Plusieurs familles ont perdu un proche à cause de comportements dangereux. Des instructions de politique pénale ont donc été transmises afin d’augmenter la répression et les réquisitions de peines d’emprisonnement, d’amendes et d’annulations ou de suspensions du permis de conduire. Un changement d’état d’esprit doit s’opérer sur notre département. Il faut se rappeler que dès que l’on démarre son véhicule, on devient dangereux pour les autres. Il est primordial d’arrêter l’alcool ou les stupéfiants au volant, mais aussi les dépassements dangereux, les excès de vitesse, le non- respect des distances de sécurité et des priorités. Il est affligeant de voir tous les jours un conducteur coller le véhicule qui le précède, rouler dangereusement, doubler sur une ligne blanche ou sans visibilité. Il faut que chacun d’entre nous se rappelle en prenant le volant que ce pourrait être l’un de ses proches, ses parents, sa compagne, son compagnon ou son enfant, qui pourrait malheureusement être victime d’un accident mortel ou entraînant des séquelles à vie. La seule manière de l’éviter c’est que chacun ait un comportement responsable et prudent sur la route. »

Julien MICHEL, Vice-procureur de la République près le tribunal judiciaire de Tarbes

dp alternative a la peine pour envoi (format pdf - 2.1 Mo - 07/10/2022)